Utiliser une autre langue que la langue arabe.

  • Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah (qu’Allah lui fasse miséricorde) nous dit dans son livre « Iqtidâ As-Sirat Al-Moustaqîm » :

Et Ach-Châfi`î d’après ce qui a été rapporté par As-Silafî d’une chaîne de transmission connue jusqu’à Mouhammad Ibn `Abd-Allah Ibn `Abd-Al-Hakam qui a dit : J’ai entendu Mohammad Ibn Idrîss Ach-Châfi`î dire : « Allah a dénommé ceux qui recherchent Ses bienfaits dans l’achat et la vente : Toujjâr (commerçants, pluriel du terme ‘Tâjir’), et les arabes n’ont eu de cesse de les dénommer ainsi. Puis le Messager d’Allah – Qu’Allah fasse son éloge et le salue – les dénomma comme le fit Allah par la désignation en langue arabe relative aux métiers du commerce. Le terme  ‘As-Samâsirah’ est un nom emprunté aux non-arabes, et nous n’aimons pas qu’une personne connaissant la langue arabe désigne un commerçant par autre chose que ‘Tâjir’ (commerçant), et qu’il aille utiliser une autre langue que la langue arabe et l’en désigne avec, cela, car la langue qu’Allah – Le Très Haut – a choisie est la langue arabe, et elle est celle avec laquelle Il fit descendre Son Très Cher Livre, de même qu’il en fit la langue du sceau de Ses Prophètes Mouhammad – Qu’Allah fasse son éloge et le salue -. Ainsi, nous disons qu’il incombe à quiconque en est capable d’apprendre la langue arabe, car elle est la langue la plus en droit d’être désirée, sans qu’il ne soit interdit d’en utiliser une autre. »

Ainsi, Ach-Châfi`î détesta l’utilisation d’une autre langue dans le but de désigner quelque chose pour quiconque connaît la langue arabe, de même que son utilisation entrecoupée de mots non-arabes. Et ce que les imams ont mentionné est rapporté des compagnons et de ceux qui les ont suivi…

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