La langue arabe : le meilleur des langages.

  • Abou Hâtim Ar-Râzi (qu’Allah lui fasse miséricorde) nous dit dans son livre « Az-Zîna Fi Al-Kalimât Al-Islâmiyya Al-‘Arabiyya »:

Les meilleurs des langages sont au nombre de quatre : l’arabe, l’hébreux, l’araméen, et le perse, car Allah révéla à ses prophètes Âdam, Noûh, Ibrâhim, Az-Fi Al-kalimat Zina al-Islamiyya Al-'Arabiyyaet à ceux qui leur succédèrent parmi les prophètes des enfants d’Israîl ses livres en araméen et en hébreux, de même qu’il révéla le Coran à Mohammad (Salla Allahou ‘Aleihi wa Sallam) en langue arabe. Il a été mentionné d’autre part que les mazdéens eurent un prophète ainsi qu’un livre en perse, cela est ce sur quoi ont été d’accord les différentes communautés. Certains évoquèrent les bienfaits du grec ancien et du sanskrit, car les livres de philosophie, de médecine, d’astronomie, d’architecture, et de mathématiques furent écrits dans ces deux langues, mais cet avis est écarté par toute personne appartenant à l’une des communautés religieuses.
Et la meilleure de ces quatre langues est la langue arabe. Elle est la plus pure, la plus complète, la plus parfaite, la plus douce, et la plus claire. De tout temps et à toute époque, les gens n’eurent d’intérêt pour l’apprentissage d’une langue comme ils l’eurent pour la langue arabe, de même qu’ils ne désirèrent, quelque fut l’époque, une langue comme ce fut le cas de cette communauté pour la langue arabe, jusqu’à ce que l’ensemble des communautés finirent par la convoiter, l’apprendre, et en reconnaître le mérite, et l’éloquence, au point de traduire les livres révélés tels que la Torah «At-Tawrât», l’Evangile « Al-Injîl », les Psaumes «Az-Zaboûr », ainsi que l’intégralité des livres des prophètes, de l’araméen et de l’hébreux à l’arabe. Comme ils le firent pour les propos des penseurs perses, et de l’ensemble des livres de philosophie, de médecine, d’astronomie, d’architecture, et de mathématiques, du grec ancien ou du sanskrit. Puis chaque communauté veilla à apprendre la langue arabe afin d’y traduire ce qu’ils détenaient.
Les détenteurs du Coran, le Livre arabe, malgré cela, ne désirèrent pas le traduire dans quelque langue que ce soit, ni aucune des communautés ne put le traduire dans l’une de leur langues. Et s’ils en avaient été capables cela aurait été manifeste, et ils l’auraient mentionné dans leur propre langue, cependant ils ont été dans l’impossibilité de le faire notamment dû à la perfection de la langue arabe et à l’insuffisance des autres langues.

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